La biomasse est appelée à jouer un rôle essentiel dans la transition énergétique de par son utilisation possible comme ressource énergétique sous forme de combustible, de biocarburant ou de biogaz, et de par sa contribution à la préservation des puits naturels de carbone.
Du fait de ces vertus, beaucoup de secteurs consommateurs d’énergie, notamment le secteur gazier, les transports routiers, aérien et maritime, prévoient d’accroître leur recours à la biomasse pour atteindre la neutralité carbone. Cependant la disponibilité des ressources permettant de couvrir ces besoins grandissants n’est pas acquise, d’autant que la biomasse est de nature diverse et que ses différentes formes varient en gisement et en application possible.
Face à ce constat, les pouvoirs publics sont amenés à se questionner sur la possibilité de prioriser et de flécher l’usage de la biomasse pour optimiser sa contribution à la décarbonation. Mais quels doivent être les principes et les mesures à mettre en oeuvre pour accroître la production de biomasse et permettre une utilisation efficace de ses ressources ?
Pour le deuxième Atelier-Débat de la série sur la contribution des différentes énergies et vecteurs énergétiques à la réalisation de la politique de lutte contre le réchauffement climatique de la France, nous recevions Anna Pic, députée de la Manche Socialistes et apparentés.
