Un objectif pour fin 2022
« Mon objectif, c’est que d’ici la fin 2022, les autoroutes soient toutes équipées en bornes de recharge très rapide, soit une recharge en une vingtaine de minutes » – Jean-Baptiste Djebbari, ministre des Transports, le 14 février 2021.
Pour arriver à cet objectif, un décret et un arrêté ont été publiés afin de préciser les modalités de l’aide de l’État de 100 millions d’euros prévue par le plan France Relance pour développer les stations de recharge très rapide sur les aires de service.
Ces travaux devront être réalisés avant la fin 2023. Les stations de recharge seront financées en moyenne à hauteur de 30 %. Pour les petites stations situées dans des aires de service à faible rentabilité, cette prise en charge ira jusqu’à 40 %.
En parallèle, le décret du 12 février 2021 fixe de nouvelles obligations aux conventions de délégation autoroutières en matière de transition écologique.
Les concessionnaires autoroutiers ont désormais l’obligation d’assurer la distribution des « énergies usuelles », c’est-à-dire « toute source d’énergie utilisée par plus de 1,5 % des véhicules à moteur immatriculés pendant deux années consécutives ou par au moins 5 % du parc de véhicules à moteur en circulation ». L’électricité est considérée comme une énergie usuelle, l’hydrogène pas encore.
Une aide pour la modernisation des bornes de recharge ouvertes au public
Pour que les bornes aient une qualité de service répondant aux attentes des utilisateurs, le programme des certificats d’économies d’énergie (CEE) Advenir finance jusqu’au 31 décembre 2022 la modernisation des points de recharge devenus obsolètes. Le montant de la prime va jusqu’à 7 000 euros pour les points de recharge modernisés ayant une puissance supérieure à 40 kW DC (courant continu). En contrepartie, les bénéficiaires de l’aide doivent installer deux nouveaux points de recharge supplémentaires tous les dix points modernisés.
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