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Un an après : nos entreprises et la COVID-19

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Les entreprises traversent depuis un an une drôle de période : avec la crise de la COVID, le monde semble s’être mis en mode pause. Pour certaines d’entre elles, le chiffre d’affaires s’est effondré et elles ne voient pas le bout du tunnel. Pourtant, le nombre de faillites en 2020 a été de quelque 25 % inférieur à celui constaté en 2019. L’État protecteur a permis d’éviter le délitement de beaucoup de secteurs mais comment nos industriels voient-ils à présent l’avenir ? Quels enseignements ont-ils tiré de la crise et quelles opportunités celle-ci a-t-elle fait naître ? EdEnMag en a interrogé certains d’entre eux, membres d’Équilibre des Énergies, pour en savoir plus.

Comment jugez-vous la période que nous venons de vivre ? Peut-on parler de crise historique ?

Thierry Lespiaucq, président de Volkswagen Group France
Comme le krach boursier de 2008 en plein Mondial de l’auto, l’annonce du premier confinement a frappé de stupeur l’ensemble des acteurs économiques, avec en plus un sentiment de saut dans le vide provoqué par la fermeture des commerces non essentiels. Mais, après avoir été mis à l’arrêt jusqu’au 11 mai 2020 en France, tous les acteurs économiques ont mis à profit cette période pour se réinventer et mettre en oeuvre des solutions que la prudence ou la peur du changement auraient écartées sans cette crise hors du commun.

Pierre-Louis François, président-directeur général de GROUPE ATLANTIC
La crise sanitaire a eu un impact économique récessif sans précédent, avec de forts contrastes :

  • En France, en Europe du Sud, en Belgique et au Royaume-Uni, la chute du PIB tourne autour des -10 % ;
  • En Europe centrale, Allemagne, Pays-Bas, Autriche, Suisse… et en Europe de l’Est, Pologne, Russie, Ukraine…, les premières estimations font état d’une baisse comprise entre -3 % et -5 % ;
  • En Asie, Chine et Vietnam, la récession aurait été évitée et en Corée du Sud elle se limiterait à -1 %, comme en Turquie.

Plus signifiant encore, fin 2020-début 2021, les prix du fret maritime au départ de Chine battent des records. En un mot, la relocalisation de la production parfois évoquée dans les discours publics ne paraît pas amorcée, au contraire.

« Au plan macroéconomique, cette crise a souligné l’affaiblissement industriel des pays européens et notre dépendance à divers titres au continent asiatique »

Pierre-Louis François, président-directeur général
de GROUPE ATLANTIC

Marianne Laigneau, présidente du directoire d’Enedis
Cette crise est à coup sûr unique, par son ampleur et sa soudaineté. Elle bouscule bien des certitudes et rend toute projection difficile. Cela fait quasiment un an que nous, entreprises, citoyens, responsables politiques, société civile, faisons face à des défis qui mobilisent toutes nos énergies et nous poussent chaque jour à nous réinventer.

Pascal Teurquetil, président-directeur général du groupe Muller
Cette crise a été soudaine et particulièrement imprévisible. Qui aurait pu anticiper ce que nous avons vécu depuis presque une année : on peut dire que l’improbable est entré dans le champ du possible. Il y avait l’avenir d’avant, il devrait y avoir l’avenir d’après.

Depuis longtemps, les scientifiques nous avertissent sur les dangers que font courir à l’humanité l’expansion incontrôlée de notre espèce, la consommation sans limite des ressources fossiles et la destruction de notre biosphère. Cette crise sanitaire est certainement une prise de conscience mondiale et historique des États et de leurs gouvernants mais aussi de l’ensemble des citoyens de notre planète.

La crise devrait nous apprendre plus de sagesse. Elle devrait nous inciter à prendre plus au sérieux le réchauffement climatique, l’importance de nos systèmes de santé et l’impact de l’accroissement de la population mondiale et ses conséquences à venir.

Face à cette crise d’ampleur inédite, comment vos entreprises ont-elles réagi ?

Pierre Vanstoflegatte, président de Bouygues Energies & Services
Cette crise inédite et le ralentissement économique qui en a découlé ont évidemment eu un impact sur notre activité et sur nos chantiers. Mais notre secteur n’a pas été le plus touché et nous avons su redémarrer très vite grâce à des collaborateurs qui ont fait preuve d’un état d’esprit constructif et de beaucoup d’agilité. Tout le monde s’est mobilisé pour trouver des solutions et continuer à travailler en équipe, faire des économies, continuer à maintenir les sites sensibles comme les hôpitaux… Bien sûr, il a fallu changer nos habitudes, avancer plus vite vers la confiance et la délégation et privilégier le télétravail dès que cela était possible.

Nous avons réagi très vite en faisant évoluer nos offres pour encore mieux répondre aux besoins de nos clients dont les critères d’exigences, notamment en matière de santé-sécurité, d’environnement ou de consommation énergétique ont crû avec cette crise. Nous intégrons désormais plus de digitalisation et de solutions décarbonées. C’était un chemin sur lequel nous étions déjà engagés avant la crise, mais tout s’accélère aujourd’hui sur ces sujets.

« Bien sûr, il a fallu changer nos habitudes, avancer plus vite vers la confiance et la délégation et privilégier le télétravail dès que cela était possible »

Pierre Vanstoflegatte, président de Bouygues Energies & Services

Thierry Lespiaucq
Le marché automobile français a durement souffert de la crise de la COVID. Comme l’ensemble des acteurs, Volkswagen Group France et ses réseaux ont suivi cette baisse de marché mais nous nous sommes adaptés et avons réussi à en limiter les impacts. Tout d’abord grâce aux aides de l’État, notamment le chômage partiel et le prêt garanti par l’État (PGE). Nos activités d’entretien et de réparation, dès la fin du premier confinement, ont redécollé ainsi que les ventes de véhicules d’occasion, dynamisées par le besoin redécouvert de mobilité individuelle. Les clients de véhicules neufs sont aussi revenus dans les halls d’exposition, plus vite toutefois que les disponibilités de voitures neuves, handicapées par le redémarrage des usines après les fermetures de mars et avril.

Jean-Philippe Laurent, EDF, directeur Stratégie et Développement, Pôle Clients, Services et Territoires
Notre pays traverse une situation sanitaire inédite qui bouleverse depuis un an aussi bien la société que l’économie. Fidèle à ses valeurs de solidarité et de responsabilité, la priorité du groupe EDF a été d’être aux côtés de tous ses clients, par la suspension des coupures ou réduction de puissance pour les particuliers pendant le confinement, par le report de paiement des factures pour les TPE et PME et par notre présence sur le terrain pour garantir le bon fonctionnement des établissements de santé, des réseaux de chaleur et des industries agroalimentaires. La confiance et la proximité avec nos clients se sont d’ailleurs renforcées pendant la crise.

Marianne Laigneau
Enedis a fait preuve d’engagement et d’agilité, pour accompagner ses parties prenantes dans ce contexte inédit. L’entreprise s’est mobilisée pour assurer la continuité de son activité tout en protégeant la santé de ses salariés, clients et entreprises partenaires. Malgré ces conditions exceptionnelles, Enedis a maintenu le rythme de déploiement du compteur communicant Linky dès la sortie du premier confinement, permettant d’être au rendez-vous des 30 millions de compteurs posés en janvier 2021 et des 35 millions fin 2021.

Dans cette période singulière, nous avons lancé en mai dernier une large consultation auprès de nos salariés et de nos parties prenantes pour co-construire le projet industriel et humain d’Enedis 2020-2025, qui vise à faire d’Enedis le service public de la transition écologique dans les territoires. Cet élan collectif a recueilli 200 000 contributions, plus que la Convention citoyenne pour le climat !

« Malgré ces conditions exceptionnelles, Enedis a maintenu le rythme de déploiement du compteur communicant Linky»

Marianne Laigneau, présidente du directoire d’Enedis

Quel impact sur vos méthodes de travail ?

Thierry Lespiaucq
Pendant le premier confinement, nous avons pu expérimenter le télétravail qui était la seule option. Les outils informatiques, déjà performants, ont été renforcés pour donner le maximum de place aux outils digitaux. Nous avons alors réalisé que les déplacements à l’étranger, avec avion, voiture de location et hôtel pour deux heures de réunion, n’étaient pas des incontournables. Au final, ce furent quelques millions d’euros et de tonnes de CO2 qui furent économisés.

Le mythe du télétravail fut confronté à sa réalité la plus brutale. Le rééquilibrage s’est fait naturellement, à la demande des salariés eux-mêmes : le télétravail oui, mais en flexibilité et en maintenant les liens sociaux forts que seul le présentiel peut tisser.

Nous avons aussi travaillé intensivement avec nos réseaux afin de rétablir une activité commerciale, dès que cela fut possible.

Le deuxième confinement et la nouvelle fermeture des showrooms furent l’occasion de mettre en pratique les concepts de vente par visio, de livraison à domicile, d’enlèvement et de retour à domicile des véhicules en entretien. Ici aussi, la vidéo n’a pas supplanté les contacts humains, elle les a simplement amplifiés.

« Le deuxième confinement et la nouvelle fermeture des showrooms furent l’occasion de mettre en pratique les concepts de vente par visio »

Thierry Lespiaucq, président de Volkswagen Group France

Christel Heydemann, présidente de Schneider Electric France
La COVID-19 aura agi comme un révélateur et un accélérateur de deux tendances majeures de notre société : la transformation numérique et l’urgence à mieux prendre en compte notre impact environnemental.

Dès les premiers jours de la crise, les collaborateurs de Schneider Electric se sont mobilisés pour assurer la continuité des activités de nos clients, à commencer par celles des infrastructures critiques, telles que les hôpitaux et les centres de données. Le digital a joué un rôle décisif dans le succès de cette mobilisation. Les outils numériques se sont définitivement imposés pour assurer le lien entre les personnes sur site, en télétravail ou en intervention, et pour fournir un service ininterrompu à nos clients. Plus généralement, cette transformation des modes de travail et cette capacité d’adaptation ont été clés dans la résilience des entreprises.

Pascal Teurquetil
Nous avons réagi très vite et de manière pragmatique en privilégiant la sécurité sanitaire de toutes nos équipes, en créant une dynamique de management digital à distance et en s’efforçant de se rapprocher de nos clients et de nos fournisseurs partenaires. Créer une sphère de confiance positive dans un climat complexe et incertain a été notre priorité.

La conséquence de la gestion de cette période a conduit à hybrider progressivement notre mode de travail en instaurant le télétravail participatif. Nous cherchons aujourd’hui à équilibrer harmonieusement cette transformation progressive de notre groupe pour que l’esprit d’entreprise et de communauté prévale. Nous avons donc amorcé une réflexion approfondie sur les différentes fonctions et les tâches qui peuvent être accomplies à distance et les conditions de travail des salariés. C’est une forme nouvelle d’organisation qui doit mener à une modernisation efficace, attractive et réaliste. Cela correspond également à une évolution sociétale qui s’accélère et que nous devons préempter avec détermination et optimisme.

Peut-on considérer que, malgré tous ses aspects négatifs, la crise a des effets bénéfiques sur les efforts liés à la protection de l’environnement et à la lutte contre le dérèglement climatique ?

Pierre-Louis François
Les politiques de décarbonation ne se sont pas ralenties, au contraire. C’était le cas avant la crise, notamment en Allemagne, aux Pays-Bas, etc. En France les budgets de MaPrimeRénov’ ont été augmentés. Au Royaume-Uni, Boris Johnson a renforcé les objectifs de décarbonation à l’horizon 2030 (-68 %) et les autorités se préparent à avancer les projets dans la construction neuve et dans l’existant.

La crise a démontré la résilience du secteur du confort thermique. Avant la deuxième vague de l’automne, on avait observé une tendance positive sur nos marchés, particulièrement en résidentiel individuel, alors que les solutions collectives continuaient à souffrir, avec dans tous les pays une récession à deux chiffres. À l’inverse d’autres secteurs d’activité durement et fondamentalement touchés, notre marché de l’individuel a prouvé sa capacité à résister au choc de la crise, parce que nos solutions répondent à des besoins essentiels de bien-être, de santé et d’hygiène. Le confinement du printemps a même été pour beaucoup de particuliers l’occasion de constater des besoins de rénovation de leur habitat et notamment de leurs solutions de confort thermique. Cette tendance ne s’est pas démentie à l’automne et à la suite du second confinement.

L’aération des espaces de vie et de travail, parfois oubliée parmi les besoins de confort thermique, apparaît désormais comme indispensable. Et au-delà de l’aération, la purification de l’air est devenue un sujet de préoccupation.

Emmanuel Gravier, président du groupe RESOLEC SA, président de la FFIE
L’année 2021 sera certainement bonne car les marchés de la rénovation énergétique, du digital et l’installation des nouvelles technologies s’annoncent porteurs. Les tendances du traitement du froid, de l’automatisation, du stockage préfigurent l’intelligence artificielle de demain avec un traitement de la donnée très important. Nous préparons l’avènement de l’intelligence artificielle dans toutes nos installations.

Les aides développées par le gouvernement dans le cadre du plan de relance vont favoriser la rénovation énergétique des bâtiments avec le contrôle, le pilotage et la régulation des systèmes de chauffage, la gestion technique des bâtiments, mais aussi le développement des logements à énergie positive et enfin le stockage par l’hydrogène. Les besoins estimés sont considérables et vont être porteurs de créations d’emplois et en particulier pour atteindre les objectifs fixés par la programmation pluriannuelle de l’énergie (PPE) à horizon 2030.

Il sera nécessaire de réduire les consommations d’énergie, en priorisant la baisse de consommation des énergies les plus carbonées, et de substituer aux énergies fossiles des énergies décarbonées. Le développement des véhicules électriques en est un des moyens, et nous sommes de plus en plus sollicités pour la mise en place des bornes de recharge. La RE2020 est un élément clé de cet environnement car elle va mettre à l’honneur l’énergie décarbonée, digitalisée et décentralisée. Ces enjeux sont stratégiques et les intégrateurs électriciens seront au rendez-vous.

« La RE2020 est un élément clé de cet environnement car elle va mettre à l’honneur l’énergie décarbonée, digitalisée et décentralisée. »

Emmanuel Gravier, président du groupe RESOLEC SA,
président de la FFIE

Jean-Philippe Laurent
Cette crise nous rappelle à quel point l’électricité est essentielle à nos vies et à quel point elle le sera pour relancer l’économie et relever les défis de la transition énergétique. EDF et ses filiales s’inscrivent d’ailleurs pleinement dans le plan France Relance porté par le gouvernement. Nous avons des solutions innovantes pour décarboner l’industrie et les bâtiments, pour accélérer le développement de la mobilité électrique, pour encourager l’autoconsommation et les énergies renouvelables. Toutes ces solutions résonnent avec notre raison d’être. Nous serons le partenaire de tous ceux qui veulent s’engager dans une relance verte et durable de notre pays.

« La confiance et la proximité avec nos clients se sont d’ailleurs renforcées pendant la crise »

Jean-Philippe Laurent, EDF, Directeur Stratégie et Développement, Pôle Clients, Services et Territoires

Christel Heydemann
Parallèlement à l’impulsion donnée au numérique, la crise a accéléré la prise de conscience de l’urgence environnementale. Chez Schneider Electric, nous savons à quel point l’électrification, d’une part, et le développement du digital, d’autre part, jouent un rôle clé pour développer l’efficacité énergétique et limiter l’impact carbone de nos activités. C’est pourquoi nous agissons au côté des entreprises et de nos partenaires pour accompagner les ambitions du plan France Relance vers la digitalisation et l’efficacité énergétique des industries ou la rénovation énergétique des bâtiments, et ainsi contribuer à accélérer la sortie de crise.

« Nous agissons au côté des entreprises et de nos partenaires pour accompagner les ambitions du plan France Relance »

Christel Heydemann, présidente de Schneider Electric France

Pierre Vanstoflegatte
Les dispositifs de relance intègrent des opérations de rénovation et réhabilitation énergétique, des programmes dans l’énergie (photovoltaïque, hydrogène), des développements de territoires plus connectés, plus résilients… autant de domaines qui sont appelés à se développer dans lesquels nous avons déjà une expérience et sur lesquels nous avons aussi beaucoup de projets d’innovations.

Lire aussi : « C’est aux territoires d’inventer leur avenir écologique »

Qu’est-ce qui vous rend aujourd’hui confiants dans l’avenir ?

Pascal Teurquetil
Un chef d’entreprise, un entrepreneur, doit rassurer, mobiliser ses équipes et donner le cap. Saint-Exupery écrivait « Un pessimiste fait de ses occasions des difficultés et un optimiste fait de ses difficultés des occasions ». Ce que nous traversons permet de renforcer les missions d’une entreprise et sa raison d’être. Donner du sens aux actions que nous menons au quotidien est essentiel. Depuis toujours, notre groupe a privilégié l’innovation, l’emploi en France et se positionne comme un acteur engagé de la transition écologique et maintenant numérique. Notre éthique et nos valeurs ont fait leurs preuves et nous sommes confiants dans notre capacité à relever ces nouveaux défis en faveur de l’éco-citoyenneté et de l’environnement décarboné.

« Nous sommes confiants dans notre capacité à relever ces nouveaux défis en faveur de l’éco-citoyenneté et de l’environnement décarboné »

Pascal Teurquetil, président-directeur général du groupe Muller

Pierre-Louis François
Les épisodes à venir de la crise sanitaire restent incertains, mais grâce au déploiement des vaccins, la perspective d’une issue positive, peut-être à l’été prochain, devient réaliste. Notre filière et nous-mêmes avons appris, sur le terrain, par toute une série d’initiatives, à simultanément combattre l’épidémie et à poursuivre notre activité. Enfin, les plans de relance européen et nationaux devraient, en 2021 et au cours des années suivantes, accélérer les marchés de la rénovation, en résidentiel privé comme en tertiaire.

Emmanuel Gravier
Face à la crise, les hommes et les femmes se sont adaptés, avec un management souple, de confiance, moins de déplacements et avec d’autant plus d’offensive dans les actions. Les évolutions du bâtiment avec l’intégration des énergies renouvelables et l’essor du numérique placent les intégrateurs électriciens comme des acteurs majeurs de la relance économique. Il nous faut tirer les enseignements de la crise sanitaire qui perturbe le climat des affaires, rebondir et s’adapter en permanence mais nous sommes résolument optimistes et tournés vers l’avenir.

Marianne Laigneau
Nous sommes convaincus que le réseau électrique sera la colonne vertébrale de la relance verte, l’électricité étant la clé de la décarbonation de l’économie. Enedis est prête à affronter les défis de la transition écologique, en favorisant l’intégration des énergies renouvelables au réseau électrique que nous exploitons, le développement de la mobilité électrique ou encore la maîtrise de la consommation… Nous abordons l’avenir avec ambition !

Thierry Lespiaucq
S’il y avait une leçon à retenir de cette crise, c’est que les relations humaines resteront toujours au centre de toute activité et qu’il ne faut donc pas craindre le changement mais le piloter pour en tirer le meilleur.

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