Dans ce deuxième extrait vidéo de l’atelier, Didier Hervé aborde les enjeux de la rénovation non résidentielle. « Des solutions existent » pour réaliser des économies d’énergie dans les secteurs publics et privés. L’efficacité énergétique active peut aider à réaliser jusqu’à 15% d’économie en termes de consommation. Voici les sous-thématiques abordées.
Quelques chiffres sur le parc immobilier français à rénover
En valeurs chiffrées, le secteur tertiaire représente à lui seul 900 millions de m². Parmi ces millions de m², certains sont détenus par:
- les commerces,
- les bureaux,
Et d’autres par l’enseignement. Si l’on prend l’exemple d’une salle de classe, on s’aperçoit que c’est « dramatique en termes d’économie d’énergie. » En effet, une salle de classe est occupée 4 à 5 jours par semaine à raison de 8h par jour mais est chauffée le jour comme la nuit. Régulièrement on en vient à des aberrations comme « ouvrir les fenêtres » dans des classes surchauffées; car avec le nombre d’élèves et le taux d’occupation, il y fait trop chaud. Didier Hervé confirme alors que l’on peut faire des économies de façon mécanique sans perturber le confort des élèves ou étudiants » en installant des systèmes intelligents dans tous les bâtiments.
Cela influerait en priorité sur une régulation de température et une meilleure programmation du chauffage. Ainsi sur les 120 millions de m² gérés par l’Etat ou 250 millions de m² gérés par les collectivités locales, il serait possible sans trop d’efforts de parvenir à un retour sur investissement en 5 ans à peine. Les chiffres rapportés par Didier Hervé sont le fruits d’études et de tests réalisés par Schneider Electric sur les bâtiments publics. Ce dernier a également introduit un débat sur tout ce que la rénovation énergétique incombait sur un plan règlementaire, ce sujet sera abordé plus en détails sur de prochains ateliers.
Comment la domotique est devenue une réalité dans le résidentiel?
Sur 28 millions de résidences principales en France, 80% ont une qualité énergétique moyenne ou médiocre. La situation énergétique des logements est en effet de plus en plus préoccupante car elles plonge locataires comme propriétaires dans une précarité énergétique difficile à inverser. Pourtant, selon Didier Hervé, « il y a une sensibilité et une volonté générale à faire des efforts« . Les industriels sont prêts et mettent à disposition des particuliers des dispositifs d’efficacité énergétique active clairement présentés dans le premier extrait vidéo. Selon Schneider Electric, il est possible de réaliser une économie de 15% sur sa consommation d’énergie en programmant la régulation de la température des logements.
Pour un logement mal isolé, le retour sur investissement sera bien sûr plus rapide que pour un logement très bien isolé, mais l’installation d’équipements d’efficacité énergétique active représente bel et bien un effet de leviers dans les deux cas. Cela permet de « gérer de manière optimisée » sa consommation d’énergie.
Didier Hervé clôt ce deuxième extrait: « Aujourd’hui, il existe des moyens simples pour faire de l’efficacité énergétique tout en ne dépensant pas énormément (entre 1200 et 1500€) et en ayant des retours sur investissements rapides. » Voyez ici la video intégrale :