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Nomination du Premier ministre Michel Barnier

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Au nom d’Équilibre des Énergies, je tiens à féliciter Michel Barnier pour sa nomination en tant que Premier ministre.

Michel Barnier incarne cette approche pragmatique et diplomate que requièrent les défis écologiques actuels.

  • Un attachement à l’Europe qui sera précieux
    Ancien commissaire européen, ancien négociateur en chef pour le Brexit, il a toujours démontré son attachement à l’Europe et à la coopération internationale. Sur le plan climatique, il a toujours plaidé pour une transition coordonnée à l’échelle européenne, soulignant l’importance d’un cadre réglementaire commun, tel que le Pacte vert pour l’Europe.
  • Poursuivre les efforts de transition écologique avec pragmatisme
    Son pragmatisme est une qualité précieuse : il sait que la transition écologique ne peut réussir qu’en tenant compte des réalités économiques, locales comme nationales. Les entreprises, les travailleurs, tous doivent être impliqués dans ce grand projet.
  • Une transition écologique d’abord électrique
    La transition écologique repose avant tout sur l’électrification de l’économie. Elle doit être menée avec détermination dans les secteurs clés que sont les transports, les bâtiments et l’industrie.
  • La décarbonation et l’adaptation aux changements climatiques comme priorité
    L’accord de Paris nous engage à limiter l’augmentation de la température mondiale à 2°C d’ici la fin du siècle. En France et en Europe, nous avons fixé un objectif encore plus ambitieux de 1,5°C d’ici 2050. Bien que louable, cet objectif pourrait être difficile à atteindre. Nous devons donc travailler simultanément sur deux fronts : la décarbonation et l’adaptation aux changements climatiques inévitables. L’écologie ne se limite pas au carbone, elle concerne aussi la gestion de l’eau, la protection de la biodiversité et la préservation du littoral.
  • Des investissements colossaux à négocier
    Enfin, un point crucial pour réussir cette transition : sortir des contraintes budgétaires européennes, notamment le plafond de déficit de 3 %. Les investissements nécessaires pour une transition réussie sont gigantesques, et cela nécessitera des négociations serrées à Bruxelles. Avec les membres d’Équilibre des Énergies, nous nous tenons prêts à relever ces défis cruciaux et soutenir les initiatives qui mèneront vers une transition énergétique durable et équilibrée.

Brice Lalonde
Président d’Équilibre des Énergies

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