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COP21 : L’association EdEn participe à la visite d’Etat en Chine

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Le Président Serge Lepeltier s’est rendu à Chongqing, puis à Pékin à l’occasion des négociations précop21. Il participait à la Délégation Présidentielle et à la Délégation d’Affaires du Comité France Chine. Serge Lepeltier a ainsi partagé son expertise (Cf. encadré ci-dessous) et mis en avant l’engagement des industriels (et des collectivités locales) français dans la réduction des émissions de gaz à effet de serre (GES).

Serge Lepeltier Sommet Chine

Crédit photo: © Présidence de la République – L.Blevennec

C’est la dernière ligne droite. Le Président François Hollande, accompagné de notre Président Serge Lepeltier, était en visite d’Etat pour tenter de convaincre le Gouvernement chinois de donner un élan décisif aux négociations avant la Conférence de Paris (COP21). L’enjeu majeur de ce Sommet franco-chinois Economie&Climat était d’obtenir du Président Xi Jinping un engagement fort en vue de la COP21.

C’est aujourd’hui chose faite !

Les deux Présidents ont adopté lundi 2 octobre une déclaration commune, dans laquelle Pékin s’est engagée à soutenir le principe « d’un accord juridiquement contraignant », assorti de la mise en place de mécanismes de suivi des engagements, qui feront l’objet d’une « revue complète tous les cinq ans ». C’est un grand pas lorsque l’on sait que la Chine était réfractaire à toutes mesures contraignantes. « Avec cette déclaration, nous avons posé les conditions qui nous permettent d’entrevoir un succès » a commenté François Hollande lors de son allocution.

Ce déplacement en Asie marque une étape importante puisque la Chine est le premier émetteur de gaz à effet de serre. Longtemps associée à un frein dans les négociations climatiques, Pékin affirme aujourd’hui la nécessité d’orienter l’économie mondiale vers une transition bas carbone et favorisant les énergies renouvelables. Avec la France, elle préconise de « formuler des stratégies nationales de développement sobres en carbone pour 2050 ».

Les deux pays rappellent également leurs engagements récents en matière de financement climat : la Chine a promis de débloquer l’équivalent de 2,8 milliards d’euros pour la coopération à destination des pays en développement, tandis que François Hollande s’est engagé à New York, fin septembre, à porter le soutien annuel français de 3 à 5 milliards d’euros en 2020.

Rappelons que l’objectif de la COP21 est de contenir le réchauffement climatique à 2°C d’ici la fin du siècle. Cette lutte contre le CO2 est au cœur de l’engagement du Président de l’association Equilibre des Energies (EdEn), Serge Lepeltier. Ministre de l’Ecologie et du Développement Durable (2004-2005), puis Ambassadeur chargé des négociations sur le changement climatique (2011 à 2013), son expérience en fait un interlocuteur reconnu pour ses compétences dans ces négociations qui selon lui : « doivent impliquer tous les pays dans leur politique de réduction des émissions carbone ». Cet objectif est partagé par les membres d’EdEn qui œuvrent pour favoriser les outils permettant la réduction des émissions de gaz à effet de serre dans les secteurs de l’énergie, de la construction et du véhicule électrique : montée en puissance des énergies renouvelables, innovation technologique, efficacité énergétique active, rénovation des bâtiments, etc.

On se souvient qu’il y a presqu’un an, le Directeur Général de l’énergie à la Commission Européenne, Dominique Ristori s’était exprimé dans ce sens lors de notre Atelier-débat du 25 novembre 2014, en affirmant que : « l’accord sur le paquet énergie-climat 2030 ainsi que celui entre la Chine et les Etats-Unis auguraient du succès pour la conférence climat à Paris, fin 2015 ».
La présence de l’Association Equilibre des Energies en Chine s’inscrit dans la continuité de son action pour encourager les investissements dans les énergies à faible émission de CO2, notamment en matière de taxation du carbone et de prise en compte des GES dans la construction. Il y a nécessité de structurer une Union Européenne forte afin d’assurer la sécurité énergétique et de répondre au défi du changement climatique. Cela ne peut se faire aujourd’hui sans l’aide des pays les plus émetteurs de gaz à effet de serre.

Le Président Serge Lepeltier

  • Ambassadeur français chargé des négociations sur le changement climatique (2011 – 2013), Présidence de Nicolas Sarkozy :
    A ce titre, il a mené les discussions pour la France, à Durban, lors de la 17e Conférence des Parties à la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques (COP-17) et la 7e Réunion des Parties au Protocole de Kyoto (CMP-7). L’année suivante, il participe à Doha, à la 18e Conférence des Parties (COP-18), à la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques
    et la 8e Conférence des Parties siégeant en tant que Réunion des Parties au Protocole de Kyoto (CRP-8).
    Serge Lepeltier a œuvré activement pour que la COP21 se déroule à Paris.
  • Ministre de l’Écologie et de Développement durable (31 mars 2004 – 1er juin 2005), Présidence de Jacques Chirac :
    A ce titre, il a mis en place le premier Plan Climat de la France (2004), regroupant les actions de lutte contre le changement climatique dans tous les secteurs de l’économie, afin de stabiliser les émissions de gaz à effet de serre sur la période 2008-2012 par rapport aux niveaux de 1990.
    Il a participé à l’intégration de la Charte de l’Environnement dans le bloc de constitutionnalité (2004).
    Il a été l’auteur de l’ordonnance créant le régime de quotas d’émission de gaz à effet de serre pour les entreprises (adopté le 14 avril 2004), en application de la directive communautaire du 13 octobre 2003.
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