Le développement du marché de la mobilité électrique est lancé. Reste désormais à accélérer les infrastructures nécessaires pour la recharge des véhicules, mais aussi à diminuer la taxe acquittée par les entreprises pour les encourager à investir dans une flotte électrique.
Selon les chiffres publiés par le Comité des Constructeurs Français d’Automobiles, les immatriculations de voitures particulières électriques ont doublé par rapport au premier semestre 2012. Alors que le marché automobile a régressé de 11,3%, celui du véhicule électrique affiche une progression considérable.
Pour que le développement du marché progresse, les gestionnaires de flottes doivent cependant pouvoir opter pour le véhicule électrique sans endetter les comptes publics.
Si certaines initiatives comme le bonus écologique de €7000 et le programme ZE de Renault permettent au véhicule électrique d’avoir le même coût qu’un véhicule thermique, les gestionnaires de flottes restent toutefois frileux face à une valeur résiduelle incertaine.
En effet, les véhicules électriques – particuliers et utilitaires compris – devraient coûter près de €100 millions à l’Etat en 2013 en bonus écologique. Un soutien important qui pourrait être amené à baisser avec la conjoncture actuelle.
Des solutions pourraient cependant être envisagées pour encourager l’intégration de véhicules électriques dans les flottes. Par exemple, en allégeant la TVTS (Taxe sur les véhicules de tourisme et société) de €700 pour chaque nouveau véhicule électrique dans une flotte, la charge pour les finances publiques s’en verrait limitée.
Un défi ambitieux à relever pour l’Etat afin de donner l’élan nécessaire à la filière française et permettre aux particuliers et aux professionnels d’adopter ce véhicule de demain en toute sérénité.
Des véhicules et des maisons 100% électriques pour notre avenir ? Une promesse pour une facture énergétique optimisée et une réduction conséquente de nos émissions de CO2…